Pour un débat électoral sur la science

JE VOTE POUR LA SCIENCE : L'ÉMISSION, c'est ici !

UN PREMIER DÉBAT A EU LIEU À RIMOUSKI : détails ici.

La pétition
Considérant:

- les nombreux défis scientifiques et technologiques auxquels font face nos sociétés, du réchauffement planétaire aux manipulations génétiques en passant par les énergies du futur et l'éducation aux sciences chez les jeunes et moins jeunes;

- le besoin d'une information scientifique précise dans les prises de décision de nos politiciens sur des sujets qui affecteront notre avenir;

- que les investissements d'aujourd'hui en science pourraient stimuler la croissance économique dans 10 ou 20 ans.


Nous en appelons à un débat public au cours duquel les candidats aux élections québécoises et canadiennes devront partager leurs visions sur l'environnement, la santé et la médecine, la science et la technologie.

Suggérez des questions aux candidats en cliquant sur "commentaires", au bas de la page

11 commentaires:

vincent a dit…

L'acroissement de la durée de vie des gens devraient nous faire réféchir aux gens prenant actuellement leur retraite à 55 ans considérant que beaucoup de gens seraient encore en possession de leur pleines capacités pendant encore 20 voir 30 ans. Des années à rien faire après une vie de travail c'est bien beau mais....

André Cotte a dit…

Comment un premier ministre peut-il complètement ignorer la question de l'effet de serre? La campagne électorale devrait porter en partie sur cette question.

Anonyme a dit…

Question : comment, concrètement, votre gouvernement tiendra compte des connaissances scientifiques pour promouvoir le bien-être et la protection de la population?

banquise a dit…

Pourquoi le Canada n'utilise pas l'année de référence mondiale (1991) pour calculer ses réductions de GES. Que vaut le principe de réduction du Canada si l'on change les règles internationales de comparaison en calculant nos réductions à partir de l'année 2006? Est-ce simplement pour flouer les Canadiens, en dissimulant ainsi une augmentation de 30% des GES ?

louis hains a dit…

les voitures, oui, mais construite avec de nouveaux matériaux moins énergievores.

Pourriez-vous me trouver une piste pour que je puisse rentrer en contact savec les chercheurs qui actuellement étudient les modiificatrions génétique du lait de brebis et des arachnides en vue de créer un nouveau matériau plus léger et solide que la fibre de carbone.

Merci et bonne pétition.

Pascal a dit…

À force de sabrer dans l'enseignement et les programmes de recherche, un mauvais signal est envoyé à nos adolescents.
La recherche a perdu ses lettres de noblesse qu'elle avait auprès des gouvernements: symbole de l'avancée technologique d"un pays et donc de sa grandeur, elle est maintenant souvent reléguée au niveau d'un simple produit et service comme tout ce qui se transige sur notre planète!.

Question: Compte tenu du désintérêt grandissant des adolescents envers la science (de moins en moins d'inscription dans les filières scientifiques), comment votre gouvernement entend redorer le blason de la Science envers notre relève?

JF Couture a dit…

"Plus on est ignorant, moins on s’en aperçoit." – Louis Pasteur

"Il fut un temps -il y a 6,000 ans- où les humains vivaient en paix avec les dinosaures." - Stockwell Day / Novembre 2000

http://thetyee.ca/Views/2004/12/01/TheManwhoWalkswithDinosaurs/

Ce guignol est en charge de notre sécurité nationale !
Un accommodement "raisonnable" à la science et Darwinisme ?
L’obscurantisme scientifique fait partie de la liberté de religion et est protégé par la charte ?

La pensée rationnelle et la rigueur intellectuelle doit, en effet, supplanter la religion, l’autorité, la tradition et maintenant les médias corporatifs, avant de s’imposer.

Tant que la communauté scientifique ne déchirera pas sa chemise en public pour que ce profond obscurantisme ne soit systématiquement ridiculisé et que ces défendeurs de l’ignorance crasse soient traînés sur les ondes radios, télé et web et remis à leur place de cancres devant tout le monde; rien ne changera et votre beau combat se tiendra en chapelle ardente sans que quoi que ce soit ne change. Tous vos efforts ne seront qu’un bel exercice de rationalisation de l’incapacité des faits et de la logique d’avoir le dessus sur la foi et les croyances moyenâgeuses.

Le siècle des lumières n’aura été qu’un feu de paille qui aura servi à alimenté notre auto-destruction via les bombes et les médias de masses.

“One of the saddest lessons of history is this: If we've been bamboozled long enough, we tend to reject any evidence of the bamboozle. We're no longer interested in finding out the truth. The bamboozle has captured us. It is simply too painful to acknowledge -- even to ourselves -- that we've been so credulous“ - Carl Sagan

Anonyme a dit…

Le gouvernement Harper a muselé les scientifiques qui ont tenté de dénoncer les changements climatiques. Muselés les romanciers qui l'ont abordé. Ils ont publié un volumineux rapport sur les effets sur la santé humaine en catimini au milieu des vacances de la construction. Ils ont nommé au chef de leur cabinet de l'environnement un créationniste intolérant, qui ne croit pas aux changements climatiques. L'ensemble des fonctionnaires et scientifiques du gouvernement Harper ont été bâillonnés. Plus récemment, les employés de Parc Canada aussi.

Venez visiter notre site http://toutsaufharper.ca pour le résumé des actions du gouvernement Harper en matière d'environnement, de culture et science, de media, etc.

Anonyme a dit…

Plaidoyer pour l’exploration spatiale

Lorsqu’un journaliste interroge un astronaute, il ne manque jamais de poser cette question : pourquoi gaspiller tout cet argent alors qu’une bonne partie de l’humanité ne mange pas à sa faim?

Pourquoi ne pose-t-on pas cette question à ceux qui font la guerre, eux qui détruisent quotidiennement les infrastructures qui servent à nourrir les hommes?

Pourquoi ne pose-t-on pas cette question aux industriels qui perturbent la qualité de vie et polluent nos rivières et nos sols?

En fait, la recherche spatiale a beaucoup fait pour aider l’humanité à se nourrir. Les satellites de détection sont un atout pour inventorier nos ressources et mieux comprendre les écosystèmes.

La détection par satellite accumule aussi la plupart des données qui ont permis de modéliser le climat de la planète sur une échelle macroscopique. Elle a aussi permis de détecter les grands pollueurs.

C’est l’exploration spatiale qui a permis de rapprocher les nations avec les satellites de télécommunications.

L’exploration spatiale a permis de créer de bons emplois et a été une source de motivation pour les scientifiques, par opposition à des applications moins éthiques telles que la bombe atomique ou le bouclier antimissile.

L’argent investi dans la recherche spatiale ne part pas en fusée dans l’espace! Elle génère de bons salaires qui sont ré-introduits dans l’économie. Elle a permis à plusieurs universités et entreprises canadiennes de se démarquer au niveau mondial par ses nombreux défis à la limite de la technologie.

Poussons les frontières de l’inconnu en sensibilisant nos politiciens à investir plus pour la recherche et l’exploration spatiale au Canada.

Anonyme a dit…

Je vote pour la science au service des Hommes. Science sans conscience est la ruine de l'âme. plaise pascal il avait une foi Monsieur JF COUTURE.

Anonyme a dit…

Les biotechnologies modernes exploitent nos connaissances croissantes des mécanismes de fonctionnement des êtres vivants. Leur développement repose sur le passage dans le monde industriel de techniques issues de la recherche. Ainsi, les progrès de la recherche génétique profitent directement aux industries des biotechnologies, qui utilisent par exemple couramment des organismes génétiquement modifiés (OGM) pour des applications très diverses.
Santé, alimentation, énergie, agriculture... entre autres bénéficient des biotechnologies. Pour faire face à des besoins croissants, notamment dans l'univers de la santé, les industries des biotechnologies se développent rapidement partout dans le monde. Avec toutefois des différences fortes, liées notamment au contexte législatif et réglementaire de chaque pays. Ainsi, les moratoires successifs sur les OGM décidés par l'Union Européenne depuis 1998 ont eu pour conséquence de limiter les recherches en Europe et ont certainement contribué à ce que certains pays (particulièrement les Etats-Unis) prennent une avance considérable dans ce domaine.
Aujourd'hui, favoriser localement le développement et le maintien d'industries des biotechnologies nécessite, comme pour les autres entreprises innovantes, de réunir des conditions de nature différente : proximité d'un milieu scientifique ouvert aux échanges avec le privé, bassin économique dynamique, accès à Internet haut débit, moyens de communication, soutien des pouvoirs publics notamment locaux ... mais aussi une attention particulière portée aux jeunes souhaitant se lancer dans l'aventure de la création d'une entrepriseAujourd'hui, le mot biotechnologie désigne des technologies de pointe exploitant des processus cellulaires ou moléculaires, grâce au génie génétique (par exemple la transformation d'amidon en sucre, la production d'hormones comme l'insuline, etc.). L'homme utilise les biotechnologies depuis l'aube de l'humanité, souvent sans le savoir. Ce mot recouvre des techniques très diverses. Ainsi, depuis 10 000 ans, l'homme a sélectionné empiriquement les plantes et les animaux domestiques les plus intéressants pour lui. Aujourd'hui, cette sélection se fait sur une base scientifique : c'est la sélection génétique. L'homme exploite aussi les micro-organismes pour fabriquer des aliments (pain, fromage, boissons alcoolisées, etc.) et des vêtements (cuir, lin, etc.).
A partir de 1900, les progrès de la biologie ont permis d'améliorer ces techniques et leur ont donné une très grande efficacité.
Depuis 1970, l'essor explosif de la biologie moléculaire a révolutionné les biotechnologies. Cela s'est traduit notamment par l'invention du génie génétique, qui rend possible la manipulation des gènes un à un, leur modification et leur introduction à volonté dans n'importe quel organisme